FAQs
Il est important pour moi de gérer ma propriété de manière à favoriser les insectes, les pollinisateurs et la faune. Certaines de ces mesures de prévention des tiques ne vont-elles pas aller à l’encontre de cet objectif ?
De nombreuses personnes craignent que des pratiques telles que l’enlèvement des broussailles et des feuilles mortes ou la tonte de l’herbe ne perturbent les écosystèmes locaux. Malheureusement, certains habitats favorables aux insectes le sont aussi aux tiques. Au lieu d’opter pour une approche « tout ou rien », vous pouvez mettre en œuvre des mesures préventives dans les zones de votre propriété où vous passez le plus de temps. Par exemple, vous pouvez garder l’herbe courte là où les enfants jouent, ou là où vous vous asseyez, et trouver une ou plusieurs parcelles ailleurs sur votre propriété pour les garder longues et moins entretenues.
J’aime la nature et je ne veux pas intervenir en changeant quoi que ce soit sur ma propriété.
Il est compréhensible que de nombreuses personnes choisissent de vivre dans des zones boisées ou herbeuses parce qu’elles aiment la nature. La mise en œuvre ou non de l’un des comportements suggérés relève d’un choix personnel et de la tolérance au risque. Si vous décidez de ne rien changer, il est important que vous vous concentriez sur d’autres méthodes préventives telles que l’utilisation d’un insectifuge, le port de vêtements longs et la réalisation de contrôles réguliers des tiques.
J’ai entendu dire qu’il existe un produit chimique qui peut être pulvérisé sur la propriété pour réduire le nombre de tiques. Est-ce vrai ?
L’utilisation d’acaricides n’est pas une mesure préventive couramment utilisée, mais les personnes vivant dans des zones fortement endémiques pour les tiques peuvent envisager cette option. Les principales considérations sont le risque de développement d’une résistance chez les tiques, les effets nocifs sur les insectes et les pollinisateurs, et la disponibilité variable d’une province à l’autre. Il est préférable de contacter votre municipalité pour savoir si cela est autorisé et qui est habilité à mettre en œuvre ces mesures.
Je n’ai pas les moyens d’installer une clôture à chevreuils sur l’ensemble de ma propriété. Est-ce nécessaire ?
L’installation d’une clôture est coûteuse et il est peu probable que la plupart des gens choisissent de clôturer l’ensemble de leur propriété. En revanche, vous pouvez envisager de clôturer une zone de votre propriété que vous utilisez fréquemment. Autre avantage : les cerfs ne pourront plus manger les plantes de votre jardin !
J’ai entendu parler d’autres moyens de prévention des tiques, comme les pulvérisations d’ail et l’élevage de pintades. Ces options sont-elles efficaces ?
Il n’existe pas de preuves claires démontrant que l’utilisation de sprays à l’ail et de pintades peut réduire efficacement le nombre de tiques adultes et nymphales à moyen ou long terme, ou qu’elle réduit le risque d’infection par une maladie transmise par les tiques.
Les dispositifs qui ciblent les rongeurs dans la cour contribuent-ils à réduire le nombre de tiques ?
Au moment de la rédaction de ce document, il existe deux dispositifs sur le marché qui appliquent un acaricide sur les rongeurs. On ne sait pas exactement dans quels contextes ils sont les plus efficaces et certains d’entre eux doivent être utilisés par des professionnels agréés de la lutte contre les nuisibles. Il n’y a donc pas suffisamment de preuves pour recommander une utilisation généralisée de ces méthodes.
Quel est le rapport entre l’aménagement paysager ou le xéropaysagisme et la prévention des tiques ?
L’aménagement paysager est l’ajout de matériaux artificiels à une propriété, comme le béton. Il s’agit généralement de convertir des espaces verts, ce qui réduit la quantité d’habitats propices aux tiques. Si vous envisagez d’aménager votre propriété, n’oubliez pas que les espaces verts peuvent offrir de nombreux avantages tels que la protection contre les inondations, la modération de la température et l’habitat pour la faune et la flore. Le xéropaysagisme consiste à utiliser des plantes qui tolèrent des conditions très sèches afin de maintenir la propriété plus sèche et moins favorable aux tiques, qui ont tendance à préférer les environnements plus humides.